– La capsule, pourquoi ?
A la fin de mes études, j’ai occupé mon premier poste en Australie, où elle s’est imposée. Ce sont des producteurs en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux USA qui ont obtenu des références scientifiques à partir des années 2000. Dans ces essais de longue durée, ce bouchage sort en tête des dégustations. Aucun bouchon en liège, quelle que soit sa qualité, ne permet une expression intacte du vin dans votre verre.
Des rencontres clés m’ont amené à sauter le pas. Comme pour d’autres producteurs, la capsule Stelvin est devenue gage de régularité des bouteilles, de bouquet et de longévité du vin. Elle s’avère aussi un atout pour les cuvées sans sulfites. En savoir plus.
D’autres articles figurent sur la page de mes vins.
En 2022, la recherche en œnologie nous indique que l’oxydation des vins par le bouchon varie de 1 à 400 en fonction des bouchons d’un même lot. (et la fin de l’article)
-Comment boire vos vins ?
Avant tout, en bonne compagnie, avec curiosité, avec modération.
Vous souhaitez un conseil pour accorder un vin et un plat ? Nous serons heureux de répondre à vos messages : daniel…ansen.fr
– Qu’est ce que ça change de faire du bio ?
Le bio est le mode de production qui s’approche le plus de ma vision du vin sain et sans artifice. C’était aussi le choix de mes parents dans les années 70. De génération en génération, nous sommes attentifs à notre alimentation, à nos déplacements, à notre consommation.
La vigne bénéficie de sols vivants, d’un environnement riche et d’un micro-climat qualitatif. Je m’abstiens de modifier le vin par la chaptalisation, l’acidification, la désacidification ou l’élevage en barrique. Mes vins possèdent une acidité et une matière qui contribuent à leur longévité. Ce sont des vins équilibrés, source de minéraux et de composés phénoliques. Je contribue à la qualité de l’eau et de l’air dans mon village.
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– Vigneron, oenologue et ingénieur ?
Mon cursus d’ingénieur m’a aidé à approfondir de vastes sujets tels que la conservation des aliments et l’incidence de l’alimentation sur la santé, la toxicologie également. Dans ce domaine, j’ai appris que les substances issues de la chimie de synthèse sont difficilement digérées et excrétées par le corps humain. L’accumulation de certaines substances contribue aux cancers.
En devenant œnologue, j’ai acquis une aptitude à verbaliser mes perceptions, ce qui me permet de partager la richesse de mes vins. A côté, la connaissance des mécanismes chimiques et biologiques m’aide à interpréter les évolutions gustatives des vins au cours de leur élaboration et de leur vieillissement. Quand je goûte l’un de mes vins, je fais grandir mon expérience.
– Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de fûts en bois chez vous ?
Depuis 3 décennies, grands vins et bois se sont associés dans les esprits. Cependant l’inox contribue à une conservation et une hygiène optimales pour les vins. Tous mes vins sont vinifiés et élevés avec l’ambition d’exprimer les variations subtiles du goût du cépage, du terroir et de mon travail.
– Et la biodynamie 😉
Pourquoi ne pas traiter une décoction de gui, plante connue depuis des millénaires ?
Ou plutôt profiter les dernières découvertes dans le domaine de l’astronomie solaire ?
Wait and see !
…les années passant, et il n’y a pas preuve scientifique :
https://oeno-one.eu/article/view/7218
Le cahier des charges bio en Europe, et le cahier des charges organique sans sulfites aux USA donnent de bonnes garanties vérifiables.